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Qu'est-ce-que la méditation ?

En quoi cela peut-il changer quelque chose à l' existence ?

Et bien dans mon expérience vécue, une certaine forme de souffrance semble avoir toujours été là, plus ou moins intense en fonction des émotions qui apparaissaient.

Bien sûr, je cherchais à comprendre en analysant la situation, en la repassant maintes et maintes fois en boucle.

Être écoutée, me sentir comprise, apportait un apaisement momentané mais hélas si peu durable... 

J'étais épuisée de souffrir et cette souffrance s'augmentait du fait de ne pas voir comment y mettre un terme.

J'ignorais  que mes perpétuels questionnements ne pouvaient apporter la solution, puisqu'en réalité ils faisaient partie du problème. On pourrait dire que, d'une certaine façon, je ne regardais pas du bon côté.

Apprendre à méditer, c'est d'abord apprendre à tourner l'attention sur ce qui perçoit, plutôt que sur ce qui est perçu.

Il y a les perceptions sensorielles (vue, ouïe, odorat, goût, touché) et il y a les perceptions mentales (les pensées).

Or, il parait évident que nous ne nous identifions pas aux objets perçus par les cinq sens (qui se prend pour une feuille, un oiseau, ou même une mélodie...?!!!!).

Pourtant, et cela n'apparait pas au premier abord, la plupart d'entre nous s'identifient aux pensées qu'ils perçoivent.

Autrement dit, ils croient être la pensée.

Cela est contre toute logique : si nous sommes ce qui perçoit, comment pouvons-nous être ce que nous percevons...?

De même que se prendre pour une table semble absurde, s'identifier aux pensées est tout aussi aberrant.

Le hic, c'est que cette aberration est le fonctionnement de la grande majorité de ce monde. Donc, elle n'est pas remise en question.

Avec la mode de la zen-attitude, on parle de focaliser l'attention sur les pensées positives plutôt que sur les pensées stressantes.

Mais au bout du compte, c'est encore donner aux pensées le pouvoir d'influencer notre vécu.

Le bonheur est tout naturellement là quand on est totalement libre des pensées, quel que soit leur contenu.

Dans ma propre expérience, j'ai longtemps cru être sous l'emprise des personnes avec qui je vivais.

Un jour, j'ai réalisé qu'il n'en était rien : en réalité, j'étais sous l'emprise des pensées qui m'apparaissaient.

Je croyais à leur contenu et du coup j'étais assujettie à une certaine vision de ma vie, une vue limitée de la situation et des possibilités pour y faire face, voir d'y mettre un terme.

Car si nous observons bien, nous pouvons voir que la quasi totalité des pensées génère de l'inquiétude et que l'insécurité est donc le sujet prédominant. C'est bien là le coeur du problème.

Comment être heureux avec toutes ces pensées de pré-occupation, ce stress incitant à nous protéger de tout ?

A travers la pensée, tout est prétexte à se faire du souci.

Et comme les pensées véhiculent aussi l'idée que le bonheur s'acquiert par un certain statut social ou des biens matériels, alors en plus de chercher à se protéger, nous cherchons à obtenir le bonheur promis ce qui génère des tensions supplémentaires...

Fausse route sur toute la ligne !

Adhérer au contenu des pensées n'est plus possible dès lors qu'elles sont vues pour ce qu'elles sont : des suggestions temporaires qui  disparaissent toutes seules si on ne leur accorde pas d'intérêt.

Les pensées transmettent des idées qui influencent notre relation à ce que nous vivons et notamment nos émotions.

Le lien entre les pensées et les émotions demande à être observé de très près. 

Être accompagné dans cette démarche, bénéficier d'un regard extérieur aiguisé et bienveillant n'est pas du luxe, car notre ressenti est parfois si intense qu'il nous submerge totalement et nous ôte momentanément tout discernement. 

Vous pouvez me rencontrer  principalement dans l'Aube et la Côte d'Or, mais nous pouvons fort bien convenir d'un autre lieu.